Biosphère du désert

Biosphère du désert

Échanges en présence de Caroline Pultz

Le documentaire plonge le spectateur directement dans la phase expérimentale de Biosphère II : les quatre mois de Caroline et Corentin dans leur base low-tech posée en plein désert au Mexique. Sous l’élégante toile soutenue par une ossature en bois, l’habitat foisonnera de vie, avec une serre de dix mètres, le ruissèlement d’un cours d’eau, un four solaire, un pédalier multifonction, une bibliothèque, un hamac, une cabine de douche étonnante où poussent des graines germées et des champignons… La majeure partie de l’aventure est filmée par les protagonistes eux-mêmes, qui partagent à chaque étape leurs tâtonnements, leurs réussites, leur état d’esprit, et nous invitent dans leur quotidien fait aussi de plaisirs et de découvertes au cœur de l’environnement fascinant du désert.

Réalisation : Laurent Sardi
Coproduction Médiatika & Arte France. 52 min, France, 2023

Erhard Loretan, respirer l’odeur du ciel

Erhard Loretan, respirer l’odeur du ciel

Le jour de ses 52 ans, Erhard Loretan se tue accidentellement dans les Alpes alors qu’il exerçait son métier de guide. Troisième homme à avoir gravi tous les 8000 mètres de la planète, Erhard faisait partie de cette race des seigneurs qui a écrit les plus belles pages de l’alpinisme. Avec des documents et des témoignages inédits, ce film rend un bouleversant hommage à cet homme d’exception. Un être dans toute sa grandeur et sa vulnérabilité.

Réalisation : Benoit Aymon
Production : Radio Télévision Suisse, 52 min, Suisse, 2011

Le mot du FIFAV…

Il est des séances dont on se souvient parfaitement de l’émotion et de l’atmosphère qui règnent dans la salle quand la lumière se rallume. Celle-ci en fait partie. Le film de Benoît Aymon renvoie d’Erhard Loretan, alpiniste hors normes, « vainqueur » des quatorze sommets de 8000 mètres ; le reflet d’un homme fragile. Ce grand écart de la vie, Erhard le doit vraisemblablement au destin. A moins qu’il ne s’agisse d’autre chose, comme un secret qu’il aurait emporté avec lui un jour tragique du mois d’avril 2011 sur le Grünhorn, dans le canton du Valais en Suisse. Au cours d’une ascension sans difficulté pour l’alpiniste qu’il était. Le destin, encore lui…

Gold of Bengal

Gold of Bengal

Echanges en présence de Corentin De Chatelperron

Grâce aux recherches du Jute Lab, le voilier Gold of Bengal voit le jour. Inspiré des sampans bengalis, il sera le premier bateau au monde 100% renforcé à base de fibre naturelle. Corentin de Chatelperron s’élance alors dans une nouvelle expédition ! Durant 6 mois, il arpente les eaux du Golfe du Bengale. Mais un challenge ne suffit pas. Cette fois, il se donne aussi comme objectif de survivre à son bord grâce aux low-tech : des systèmes simples, peu couteux et économes en énergie. L’aventure se clôturera à Tambarat, une île déserte transformée en véritable lieu d’expérimentation de la vie grâce aux low-tech. Elle donnera également son nom à l’association, et éveillera la curiosité de l’équipe pour les low-technologies…

Réalisation : Laurent Flahault
Coproduction : ARTE France et FL concepts, 52 min (VF), France, 2014

Le mot du FIFAV…

Il est un peu le Petit Prince, tout droit sorti du texte de Saint-Exupéry. Partager une épopée de Corentin de Chatelperron, c’est faire fi de toute considération matérielle non essentielle à la vie. Mieux ! C’est explorer le mode de vie de demain. Seul (ou presque) à bord de Gold of Bengal, Coco dresse une fois de plus la preuve par les faits. Tel un alchimiste il vient de transformer la fibre de jute en or ! Il est un explorateur de la simplicité, de la sobriété et du bon sens. Durant 52 minutes, nous sommes tous un peu ses équipiers. Il nous appartient ensuite de mettre en application sa philosophie.

Ours simplement sauvage

Ours simplement sauvage

Ce film propose une immersion dans les décors vertigineux de la Cordillère Cantabrique, au Nord de l’Espagne. Il offre une expérience naturaliste inédite à la rencontre de l’ours des falaises. Dans le sillage de cette figure animale, emblématique et récurrente, nous découvrons des milieux naturels aux vibrations primitives, où faune et flore sont les témoins d’une nature préservée. Sur les pentes de ce massif vivent aussi le Loup gris, la Loutre d’Europe, le Vautour fauve ou la Mésange noire. Tous contribuent à restituer cette impression d’écrin originel dans lequel l’Homme a aussi sa place. Le propos du film repose sur les discours croisés de quatre personnages, français et espagnols, ayant une vision intime du monde sauvage. Il questionne sur notre rapport à la nature et l’idée d’une possible harmonie.

Réalisation : Laurent Joffrion et Vincent Munier
Production : France.tv studio & Kobalaan, 52 min (VF), France, 2019

Le mot du FIFAV…

Dans ce troisième opus du binôme Joffrion – Munier, ce dernier passe derrière la caméra. Ode à la cohabitation entre l’homme et la faune sauvage, ce film à l’atmosphère envoutante nous dit bien plus. Et si c’était à l’homme – un animal lui aussi – de retrouver sa place dans le monde sauvage ? Un film simplement magnifique.

700 requins dans la nuit

700 requins dans la nuit

Echanges en présence de Luc Marescot, réalisateur

En Polynésie, une meute de 700 requins fait la loi dans la passe de l’atoll Fakarava. C’est le plus grand regroupement de requins gris connu à ce jour. Comment évolue-t-il ? Quelles sont ses stratégies de survie et de chasse ? L’équipe scientifique menée par Laurent Ballesta effectue une étude d’une ampleur inédite : équiper une quarantaine de requins de puces électroniques pour pouvoir suivre leurs trajectoires, durant les chasses nocturnes. Jamais étudiés sur une telle échelle, la découverte de ces comportements permettra peut-être de valider l’hypothèse qu’il existe des schémas de chasse en groupe plus élaborés qu’il n’y paraît… Pour réussir ce pari scientifique, technologique, et humain, l’équipe se prépare depuis 2014 à plonger… au cœur de la horde, sans cage ni protection, sans appâts ni nourrissage. Une première mondiale.

Réalisation : Luc Marescot
Production : Le cinquième rêve, Andromède Océanologie, Les gens bien productions, Filmin’Tahiti, CNRS images, 90 min (VF), France, 2018

Le mot du FIFAV…

C’est la première de Laurent Ballesta au FIFAV en 2018. Il y en aura bien d’autres ensuite ! Luc Marescot à la réalisation, Laurent, Gil Kebaïli et Emilie Dumond à l’écriture. Un quatuor de haute volée pour une immersion hors du commun. La meute de requins est là sous nos yeux, structurée quoique sauvage, patiente quoique vorace. Et la narration pensée pour nous livrer tout à la fois les ressorts du comportement animal, du prédateur à la proie et les sentiments des plongeurs qui se fondent dans ce balai sauvage. Pour ne pas en manquer une miette, un dispositif de prise de vue totalement immersif. On peut néanmoins s’émouvoir du sort des mérous. Ceux-là même qui avaient fait l’objet d’un précédent film non moins remarqué en 2015, Le Mystère Mérou.

L’ours en moi

L’ours en moi

Depuis sa plus tendre enfance, le réalisateur suisse Roman Droux est fasciné par les ours et rêve de les rencontrer. Emmené par le biologiste David Bittner, il décide de se rendre en Alaska pendant les mois d’été à la recherche de cet animal fabuleux. Les deux aventuriers vont alors découvrir un monde captivant et pénétrer dans le royaume des ours, là où la nature ne connaît pas la civilisation. Entourés de paysages époustouflants, ils assistent à l’émouvant spectacle d’une mère prodiguant des soins à son bébé et sont les témoins privilégiés de combats entre des ours fiers et prêts à tout pour gagner. Tourné dans un décor d’une beauté à couper le souffle, ce documentaire est un vrai chef-d’œuvre visuel et sensoriel à voir sur grand écran avec toute la famille.

Réalisation : Roman Droux
Production : memox films, 91 min (VF), Suisse, 2019

Le mot du FIFAV…

Une histoire tellement incroyable qu’elle nous semblerait normale. Elle ne l’est pas. Et c’est toute l’intelligence du réalisateur Roman Droux à travers son parti-pris narratif. A travers son audace aussi à se placer au plus près de David Bittner, donc au plus près des grizzlys d’Alaska. Si David Bittner peut nous faire oublier le caractère hors norme de cette proximité, Roman Droux nous ramène très sobrement à la réalité des faits. Par quelques mots chuchotés ou par un simple soubresaut de caméra illustrant sa nervosité. A moins qu’il ne s’agisse de lucidité ? Voire d’instinct de survie. Une question de place dans la chaîne alimentaire.

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