Fabrice Lardreau

L’AUTEUR

Fabrice Lardreau

Fabrice Lardreau est écrivain, éditeur et journaliste à La Montagne et Alpinisme. Il est l’auteur de douze romans et essais dont Une fuite ordinaire (Denoël, 1997 – remarqué par Michel Houellebecq), Quelqu’un marche là-haut (Albin Michel, 2000 – Prix littéraire du Morvan), Contretemps (Flammarion, 2004 – traduit en plusieurs langues), Cimes intérieures (Guérin, 2013), Le RER, nos lignes de vie (Robert Laffont, coll. Nouvelles mythologies, 2018) et La Ville rousse (Julliard, 2020). Il dirige chez Arthaud la collection « Versant Intime » (coup de cœur du jury lors des Trophées de l’édition 2020) où des personnalités des arts, des lettres et des sciences évoquent leur rapport à la nature, au territoire et à la géographie.

Dans ce recueil de portraits, trente-deux personnalités racontent à Fabrice Lardreau leur fascination pour les reliefs.

LE LIVRE

Leurs montagnes

Éditions Glénat

Dans ce recueil de portraits, trente-deux personnalités racontent à Fabrice Lardreau leur fascination pour les reliefs. Quel est le point commun entre Boris Cyrulnik, Patrice Leconte, Bernard Minier, Gautier Capuçon, Mathieu Ricard, Marie-Hélène Lafon, Axel Kahn, Cécile Coulon, Éric Antoine, Paolo Cognetti et Dominik Moll ? Leur passion pour la montagne. Du coup de foudre enfantin au dépassement de soi, de l’émerveillement au retrait du monde, de l’éveil sensuel au combat écologique, chacune et chacun nous invite à faire un bout de chemin en sa compagnie, à partager ses sensations et ses émotions d’altitude.

Florent Silloray

L’AUTEUR

Florent Silloray

Florent Silloray est un scénariste, dessinateur et coloriste de bandes dessinées français. Il a été formé aux Beaux-Arts de Nantes, il part à la fin des années 90 pour les antipodes, où il partage la vie des tribus kanakes de Lifou, et œuvre à la création d’un fonds ethnographique sur la culture kanak. Un séjour dont il témoignera à son retour par un très bel album, « Lifou », paru chez Sarbacane en 2004. Après Tout froissé, en 2006, il publie Yancuic le valeureux en 2007, une superbe fable écologique. Il vit aujourd’hui à La Rochelle, où il se consacre à l’illustration.

Nous étions dans la jungle. Nous étions trop nombreux. Nous avions accès à trop d’argent et de matériel, et, peu à peu, nous sommes tous devenus fous…

Francis Ford Coppola

LES BANDES DESSINÉES

Capa

Éditions Casterman

L’étoile filante.
Robert Capa dresse le bilan d’une vie passée à couvrir les champs de bataille du monde entier. Loin de l’image de tête brûlée qui lui colle à la peau et qui a fait de lui une légende du photojournalisme, il se raconte sans fard et dévoile la blessure originelle qui a décidé de toute son existence…

Un tournage en enfer

Éditions Casterman

Au cœur d’Apocalypse Now.
Philippines, mars 1976, début d’un tournage rocambolesque
qui marquera l’histoire d’Hollywood : typhons, renvoi du premier rôle, climat détestable, maladie tropicale et drogue
à gogo, caprices de stars et infarctus de l’acteur principal,
dépression et paranoïa du réalisateur, budget incontrôlable
et équipe en roue libre… Tous les aléas adviennent les uns à
la suite des autres pendant ce tournage de plus de 18 mois
qui devient rapidement un enfer et où, on a le sentiment que si l’apocalypse n’est pas pour tout de suite, elle est à venir. Apocalypse Now deviendra assez vite un film culte mais auparavant c’est surtout un budget pharaonique qui met en faillite la Major qui produit le film, plus de 300 km de pellicules (de quoi rallier Paris à Angers), 12 mois de montage, une Palme d’or à Cannes en 1979.

Virginie Troussier

L’AUTEURE

Virginie Troussier

Écrivaine et journaliste, Virginie Troussier collabore à Montagnes Magazine et Alpes Magazine. Elle a reçu le prix Jules Rimet pour le récit Au milieu de l’été un invincible hiver, qui fut salué par la critique et traduit en italien. Elle a également publié des romans et des essais sur le sport.

Nicolas Jaeger, médecin et alpiniste surdoué, explora la haute altitude. Jusqu’à s’y perdre...

Virginie Troussier

LE LIVRE

L’homme qui vivait haut

Éditions Paulsen

Il était médecin, major de sa promotion de guides, l’un des plus brillants alpinistes de sa génération. En 1978, Nicolas Jaeger fut l’un des trois premiers Français à fouler le sommet de l’Everest. Mais plutôt que de cueillir les lauriers de la gloire, il partit en Amérique latine planter sa tente au sommet du Huascaran, à 6 700 mètres d’altitude : le docteur Jaeger voulait prouver à la médecine et à l’alpinisme que ses très longs séjours dans l’oxygène rare lui apportaient une « super acclimatation » et lui donneraient la clé d’exploits inédits en haute altitude. Il partit en solitaire vers l’immense face sud du Lhotse et disparut à jamais. Jaeger, figure énigmatique et pudique, ne se dévoilait qu’à demi dans ses Carnets de solitude rédigés en fumant un paquet de Gitanes par jour pendant son séjour solitaire de deux mois au sommet du Huascaran. Virginie Troussier remonte le cours de sa vie et de ses pensées pour comprendre ce qui le jette, à 33 ans, vers la paroi la plus dure du monde, où sa trace se perd à près de 8 000 mètres d’altitude.

1978, cordée française à l’Everest, avec Pierre Mazeaud

ECOUTEZ L’AVENTURE !

Les Baladeurs, un podcast du média Les Others

1978, cordée française à l’Everest, avec Pierre Mazeaud

En 1978, l’alpiniste et homme politique Pierre Mazeaud se lance dans une expédition à Katmandou. Son rêve ? Emmener la première cordée française au sommet de l’Everest. À l’époque, le toit du monde est encore sauvage et risqué. Outre son objectif, le chef d’expédition n’aura qu’une seule promesse ramener son équipe saine et sauve.

L’INVITÉE

Virginie Troussier

Écrivaine et journaliste, Virginie Troussier collabore à Montagnes Magazine et Alpes Magazine. Elle a reçu le prix Jules Rimet pour le récit Au milieu de l’été un invincible hiver, qui fut salué par la critique et traduit en italien. Elle a également publié des romans et des essais sur le sport.

Maylis Adhémar

L’AUTEURE

Maylis Adhémar

Née en 1985, Maylis Adhémar vit à Toulouse. Après un bac agricole et des études d’histoire, elle est devenue journaliste. Elle conçoit des ateliers d’initiation au journalisme pour les jeunes en territoires ruraux. Son premier roman, Bénie soit Sixtine (Julliard), est sorti en 2020.

Les destins se croisent, se mêlent et se brisent dans ce vibrant roman des grands espaces, qui pose une question centrale : y a-t-il encore une place pour ceux qui parlent la langue des bêtes?.

LE LIVRE

La grande ourse

Éditions Stock

Zita aurait dû être bergère sur une estive des Pyrénées, comme ses ancêtres. Le déclin du pastoralisme, la réintroduction des ours et ses bons résultats scolaires en ont décidé autrement. Ingénieure agronome, elle enchaîne les contrats à travers le monde, expatriée de l’agro-industrie. Cinq ans après son départ, Zita rentre à Ossèse, la ferme de ses parents située dans un fond de vallée ariégeois. Elle retrouve sa cabane des hauteurs, leurs brebis et les contes bestiaux de Petite-Mère, son aïeule. Un soir, au café du village, elle percute la vie de Pierrick, un citadin. Leur histoire d’amour sera celle de la maturité, celle où Zita s’installe dans un bel appartement avec vue sur la Garonne. Mais Pierrick n’y est pas seul. Il y a aussi sa petite Inès et souvent Émilie, son ancienne compagne, gérante d’une épicerie bio. Zita se retrouve vite à l’étroit dans le costume de belle-mère qu’on veut lui tailler. Un jour d’automne, le cadavre de l’ours Anis est retrouvé sur l’estive où paissent les brebis de sa famille. Une balle est plantée entre les yeux du plantigrade. Pour Pierrick, Émilie et Inès, le braconnier n’est qu’un pitoyable assassin, un arriéré refusant le nécessaire réensauvagement. Le silence de Zita brise peu à peu l’entente cordiale des habitants des villes et des montagnes. Tiraillée entre deux mondes, elle devra faire un choix entre la proie et le prédateur.

François-Xavier de Crecy

L’AUTEUR

François-Xavier de Crecy

Je suis né en 1974 et j’ai grandi à Lyon avant de partir faire mes études à Angers puis d’aller travailler à Paris. Mon intérêt pour la navigation à la voile fut d’abord théorique et pétri de lectures (Tabarly, Colas, Moitessier, Janichon, O’Brian, Pratt…), je ne passe à la pratique qu’autour de mes 15 ans grâce aux Scouts marins, puis navigations diverses en croisière, puis en régate que je pratique avec un équipage de copains en tant que jeune professionnel à Paris, entrainements d’hiver à Cherbourg et toutes les classiques de la saison (Spi Ouest, Obelix Trophy…). En 2002 je suis partie pour une année de voyage à la voile autour de l’Atlantique, en couple. Agde, Gibraltar, Canaries, Cap-Vert, Petites Antilles, îles du Venezuela, Cuba, Bahamas, Açores, Galice, Bretagne, Cherbourg… Suite à ce voyage j’entre à la rédaction du mensuel Voile Magazine, où je deviens rédac’chef adjoint puis rédac’chef. J’apprends le métier de journaliste nautique sous la double houlette impitoyable de Loïc Madeline et Bernard Rubinstein.

Granada, l’odyssée du Poisson d’Or (2023) s’écrit à mes heures perdues (il y en a peu hélas) à partir de 2015 (ou par là). Je n’avais pas voulu écrire de récit de voyage en rentrant de notre année de grande croisière, mais ce roman est en revanche nourri des anecdotes et rencontres qui remontent à cette époque vagabonde, et encouragé par des proches, notamment par Fabien Clauw (dont j’ai préfacé le tome 3 des Aventures de Gilles Belmonte).

 Une année de voyage autour de l’Atlantique et de multiples reportages embarqués ont nourri ce roman ; marins de rencontre et souvenirs de mer se cristallisant autour d’un road-movie initiatique qui mêle petite et grande histoire, tout en visitant diverses latitudes.

François-Xavier de Crecy

LE LIVRE

Granada
l’odyssée du Poisson d’Or

Éditions de l’Onde

Le pont s’inclina selon un angle absurde, jamais vu, puis un peu plus encore. la pente était terrifiante, la crête encore invisible. Mais on l’entendait de mieux en mieux, et c’était le ronflement de la mort. Nous nous sommes tous accrochés à ce qui était là tandis que le bateau accélérait sans fin, fendant le dos du monstre dans une sorte de chute en avant. C’est toujours comme ça, l’équilibre finit par se rompre. J’avais trop longtemps marché sur ce fil depuis mon embarquement clandestin dans la soute avant, trop tutoyé l’improbable, l’horreur parfois, peut-être rêvé la moitié des aventures vécues à son bord. Tout cela me traverse en une fraction de seconde tandis que le Poisson d’Or se rue vers son destin.

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