Jeanne Mascolo de Filippis & Gwenaëlle Abolivier

LES AUTEURES

Jeanne Mascolo de Filippis

Passionnée de voyages et diplômée de Langues O, Jeanne Mascolo de Filippis a organisé et encadré de nombreux circuits de randonnées en Asie, et plus particulièrement dans les Himalayas, du Pakistan au Tibet, en passant par l’Inde, le Népal et le Bhoutan. Réalisatrice de documentaires pour la télévision depuis plus de vingt-cinq ans, elle est notamment à l’origine du portrait « Alexandra David-Neel, du Sikkim au Tibet interdit » pour France 2, en collaboration avec Antoine de Maximy, qui a reçu plusieurs prix. Elle est également l’auteur de portraits de Mathieu Ricard pour Arte, d’Edgar Morin pour France 5 et de films tournés en Himalaya.

Gwenaëlle Abolivier

Directrice artistique et littéraire, autrice associée à la Maison Julien Gracq. Son dernier récit  La forme du fleuve a paru en avril 2023 (Le Mot et le Reste). Elle est aussi une voix de France Inter. Formée à l’école de Claude Villers, elle parcourt le monde pendant 20 ans en tant que reporter pour les ondes de France Inter, France Culture et RFI. Elle intervient également sur les ondes de la RTS. Aujourd’hui, elle privilégie l’écriture littéraire et participe à des revues avec ArMen et Latitude mer. Son écriture littéraire puise ses racines dans le voyage au long-cours et les horizons du monde entier. Elle est l’autrice de récits de voyages et d’anthologies, de textes poétiques et de scénarii ainsi que des livres illustrés pour la jeunesse. Elle anime des ateliers d’écriture littéraire et radiophonique.

LES LIVRES

Alexandra David-Neel

Jeanne Mascolo de Filippis

Éditions Paulsen

Cent ans d’aventures. Alexandra David-Neel fut une femme exceptionnelle à plus d’un titre. On la connaît comme une aventurière pionnière, certainement la plus importante du XXe siècle, mais on sait moins qu’elle fut également cantatrice, journaliste, féministe engagée, orientaliste et bouddhiste. Passionnée par l’Orient, toujours en mouvement, en voyage, elle sillonne l’Europe et l’Afrique du Nord, avant de partir pour l’Asie. Après plusieurs séjours en Inde, c’est au Sikkim qu’elle découvre le bouddhisme tibétain. Une escapade au-delà de la frontière défendue du Tibet la laisse au bord du ravissement. Elle se dit « ensorcelée ». Expulsée par les Britanniques pour avoir transgressé les règles, elle n’aura de cesse de parvenir à ses fins. Accompagnée de celui qui deviendra son fils adoptif, le jeune Yongden, elle pérégrine plus de dix années durant, de l’Inde jusqu’en Chine, en passant par la Corée et le Japon. En 1924, après un périple des plus périlleux, déguisée en mendiante tibétaine, elle accomplit un véritable exploit, qui la rend célèbre dans le monde entier : elle est la première Occidentale à entrer dans Lhassa, la capitale du Tibet alors interdite aux étrangers. Alexandra David-Neel était aussi une intellectuelle, attachée à la spiritualité, qui, jusqu’au bout, questionna la vie et la mort. L’écriture étant sa seconde passion, elle remplissait des carnets entiers à l’encre de Chine. Jeanne Mascolo de Filippis a longuement étudié la vie d’Alexandra David-Neel. Elle a voyagé dans ses pas et livre à la fois un portrait intime et le récit de ce qu’a vu l’exploratrice, le tout illustré par de nombreux documents personnels et inédits et des photographies d’époque. Préface de Antoine de Maximy.

Ella Maillart

Gwenaëlle Abolivier

Éditions Paulsen

Sa jeunesse sportive annonce l’exploratrice affranchie qu’elle deviendra : à moins de trente ans, Ella Maillart (1903-1997) a créé un club de hockey sur gazon, représenté la Suisse aux Jeux olympiques de Paris, catégorie voile, navigué en Méditerranée avec quatre amies et participé aux premiers championnats du monde de ski alpin. Puis, fuyant une Europe meurtrie par la Grande Guerre, la jeune autodidacte fait ses humanités sur la route, choisit la voie de l’Asie, épouse le mode d’existence des nomades qui la fascinent et s’intéresse de près aux philosophies orientales. « J’ai des yeux qui aiment voir » : sa vie durant, l’aventurière a nourri un rapport documentaire au réel. Reporter de terrain, son regard de photographe s’est posé sur les populations locales avec un souci ethnographique. Elle a capturé avec talent et sensibilité un monde en train de basculer et de disparaître pour mieux en témoigner.
Cette biographie de sa vie d’aventure est en grande partie illustrée par ses propres photographies, dont de nombreux inédits, grâce aux fonds de Photo Élysée (Lausanne) et de la bibliothèque de Genève.

Je suis née une sauvage et une solitaire et ces dispositions ont crû tout le long des ans que j’ai vécus. Je leur dois des joies que je n’aurai jamais connues sans elles.

Alexandra David-Neel

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