François-Xavier de Crecy

L’AUTEUR

François-Xavier de Crecy

Je suis né en 1974 et j’ai grandi à Lyon avant de partir faire mes études à Angers puis d’aller travailler à Paris. Mon intérêt pour la navigation à la voile fut d’abord théorique et pétri de lectures (Tabarly, Colas, Moitessier, Janichon, O’Brian, Pratt…), je ne passe à la pratique qu’autour de mes 15 ans grâce aux Scouts marins, puis navigations diverses en croisière, puis en régate que je pratique avec un équipage de copains en tant que jeune professionnel à Paris, entrainements d’hiver à Cherbourg et toutes les classiques de la saison (Spi Ouest, Obelix Trophy…). En 2002 je suis partie pour une année de voyage à la voile autour de l’Atlantique, en couple. Agde, Gibraltar, Canaries, Cap-Vert, Petites Antilles, îles du Venezuela, Cuba, Bahamas, Açores, Galice, Bretagne, Cherbourg… Suite à ce voyage j’entre à la rédaction du mensuel Voile Magazine, où je deviens rédac’chef adjoint puis rédac’chef. J’apprends le métier de journaliste nautique sous la double houlette impitoyable de Loïc Madeline et Bernard Rubinstein.

Granada, l’odyssée du Poisson d’Or (2023) s’écrit à mes heures perdues (il y en a peu hélas) à partir de 2015 (ou par là). Je n’avais pas voulu écrire de récit de voyage en rentrant de notre année de grande croisière, mais ce roman est en revanche nourri des anecdotes et rencontres qui remontent à cette époque vagabonde, et encouragé par des proches, notamment par Fabien Clauw (dont j’ai préfacé le tome 3 des Aventures de Gilles Belmonte).

 Une année de voyage autour de l’Atlantique et de multiples reportages embarqués ont nourri ce roman ; marins de rencontre et souvenirs de mer se cristallisant autour d’un road-movie initiatique qui mêle petite et grande histoire, tout en visitant diverses latitudes.

François-Xavier de Crecy

LE LIVRE

Granada
l’odyssée du Poisson d’Or

Éditions de l’Onde

Le pont s’inclina selon un angle absurde, jamais vu, puis un peu plus encore. la pente était terrifiante, la crête encore invisible. Mais on l’entendait de mieux en mieux, et c’était le ronflement de la mort. Nous nous sommes tous accrochés à ce qui était là tandis que le bateau accélérait sans fin, fendant le dos du monstre dans une sorte de chute en avant. C’est toujours comme ça, l’équilibre finit par se rompre. J’avais trop longtemps marché sur ce fil depuis mon embarquement clandestin dans la soute avant, trop tutoyé l’improbable, l’horreur parfois, peut-être rêvé la moitié des aventures vécues à son bord. Tout cela me traverse en une fraction de seconde tandis que le Poisson d’Or se rue vers son destin.

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